Le Maroc des Malls ou le Maroc des Mals de Tete Economiques

L’économie marocaine marocaine malgré tous les efforts entrepris et les réformes mise en place, elle demeure vulnérable aux aléas de la conjoncture internationale a tous les niveaux de ses soubresauts des pays avec lequel le Maroc entretient que cela soit leur origine, leur nomenclature et leur valeur intrinsèque ou ajoutee.

Ce principe de réciprocité se base aussi sur la construction de bases solides nationales qui frôlent l’autosuffisance si ce n’est au moins l’indépendance authentique économique basée sur l’application d’une stratégie de développement dont l’orientation et l’objectif est effectivement la construction d’une souveraineté nationale doublée d’une dignité sociale consolidée par l’appartenance à un système démocratique accordant une reconnaissance aux citoyens et aux citoyennes dans le respect des valeurs profondes de la société marocaine tout en introduisant les avantages de l’évolution technologique innovante et non celle de la consommation libéralisée élitiste et destructive.

Lorsque le Maroc pourrait accéder à de telles hauteurs, nous pouvons à ce moment mieux défendre notre intégrité marocaine dans son ensemble, y compris la territoriale et cela en mettant en avant nos acquis pas seulement l’installation de compagnies ou d’opérations qui en fin de compte ne relèvent de stratégies internationales n’ayant aucune origine au Maroc, ne faisant pas partie d’une structure nationale pouvant faire partie de créneaux et de secteurs synergiques favorisant la transmission du know-how, l’implantation d’unités stimulant la recherche et le développement favorisant l’avance technologique, robotique, opérationnelle avec des retombées bénéfiques sociales, économiques et financières.

C’est de telles résultantes qui seront favorable au développement authentique du Maroc puisque l’économie marocaine doit être présentée par les pouvoirs publics, comprise par nos partenaires sociaux et commerciaux et approcher par les investisseurs nationaux et étrangers comme une seule et entière entité et non juste un espace marchand dans une stratégie internationale ou globale qui est a la recherche d’usine tourne-vis d’assemblage ou de consommateurs novices des gadgets et des produits agricoles et alimentaires génétiquement modifiés et cancéreux.

Je vous cites des publications de l’Etat Marocain et ses organes pour vous permettre de méditer sur les termes officiels décrivant une politique gouvernementale qui nous a amené à ce débat et à ce traitement de la question de notre intégrité nationale par la Suède et autres. 

C’est effectivement cette politique suiviste aveuglée par le gain immédiat et produisant une lame coupante à double tranchant, acquérir des supports pour toute notre intégration internationale tout en sabordant nos ressources nationales.   Une stratégie à double facette en premier d’obédience ultra-libérale qui continue de conditionner le minage et la destruction des bases d’un développement digne de la personnalité citoyenne marocaine et cela dans le respect à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières nationales que l’on peut aisément discerner dans les propos défendus et promus par les centres de la pensée et de la décision nationale marocaine:

« Une politique de libéralisation économique entamée depuis mi-1980, consacrant l’insertion du Maroc dans les courants d’échanges et d’investissements internationaux comme choix stratégique irrévocable. »

C’est en ces termes qu’est introduit la publication intitulée:

« LES ACCORDS DE LIBRE ÉCHANGE CONCLUS PAR LE MAROC: INCIDENCES SUR LA COMPÉTITIVITÉ GLOBALE DU PAYS ET VOIES D’OPTIMISATION  »

publiée par Mohammed Tawfik MOULINE Directeur Général, Institut Royal des Etudes Stratégiques
CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL & ENVIRONNEMENTAL RABAT, 23 MAI 2013.

Source: http://goo.gl/rH6EEZ 

Une autre publication, cette fois-ci du Ministère de l’Economie et des Finances:

« La politique commerciale extérieure du Maroc Une esquisse d’appréciation » publiée en Mai 2008

Cette publication introduit l’analyse avec la déclaration suivante qui est du même ton que la précédente:

« A l’heure actuelle, l’ouverture et la libéralisation commerciales à l’échelle internationale sont devenues des choix irréversibles. La mondialisation croissante de la production, rendue possible grâce à la décomposition des processus productifs et à l’essor sans précédent de l’innovation technologique, a fait du commerce extérieur un pilier central de la croissance et une source de richesse incontournable. »

Source:
http://www.finances.gov.ma/depf/publications/en_catalogue/etudes/2008/pol_exter.pdf

« Une politique de libéralisation économique entamée depuis mi-1980, consacrant l’insertion du Maroc dans les courants d’échanges et d’investissements internationaux comme choix stratégique irrévocable. »

C’est en ces termes qu’est introduit la publication intitulée:

« LES ACCORDS DE LIBRE ÉCHANGE CONCLUS PAR LE MAROC: INCIDENCES SUR LA COMPÉTITIVITÉ GLOBALE DU PAYS ET VOIES D’OPTIMISATION  »

publiée par Mohammed Tawfik MOULINE Directeur Général, Institut Royal des Etudes Stratégiques
CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL & ENVIRONNEMENTAL RABAT, 23 MAI 2013.

Source: http://goo.gl/rH6EEZ 

Une autre publication, cette fois-ci du Ministère de l’Economie et des Finances:

« La politique commerciale extérieure du Maroc Une esquisse d’appréciation » publiée en Mai 2008

Cette publication introduit l’analyse avec la déclaration suivante qui est du même ton que la précédente:

« A l’heure actuelle, l’ouverture et la libéralisation commerciales à l’échelle internationale sont devenues des choix irréversibles. La mondialisation croissante de la production, rendue possible grâce à la décomposition des processus productifs et à l’essor sans précédent de l’innovation technologique, a fait du commerce extérieur un pilier central de la croissance et une source de richesse incontournable. »

Source:
http://www.finances.gov.ma/depf/publications/en_catalogue/etudes/2008/pol_exter.pdf

L’une des fondements essentiels de toutes stratégies d’entreprises ou d’un ensemble d’entreprises et même au niveau de toute une région ou d’un pays, surtout de taille et de dimension entrepreneuriale et économique tel que le Maroc, ne sont pas canalisées et façonnées par des visions futures ou même sont pourvues de réponses concurrentielles se projetant dans le futur de la concurrence des autres entités externes ou locales.  Les stratégies concurrentielles optimales et efficaces demeurent concentrées sur la provision de parades et de solutions adéquates en fonction de l’évaluation de l’environnement concurrentiel courant et présent et donc elles ne tiennent pas compte des stratégies potentielles futures des concurrents.

Dans le cadre de cette approche, les déclarations ci-dessus mentionnées demeurent une expression d’une visée politique apaisante de marchandage et de garantie pour amadouer et attirer des capitaux étrangers et les crédits octroyés ainsi que les aides sous toute forme mais qui demeurent hésitants par rapport à leurs propres évaluations du risque politique au niveau de la juridiction et de l’institutionnalisation des garanties pour le rapatriement et le réinvestissement de ses valeurs.  En effet, « le risque politique » se réfère aux risques politiques et d’affaires économiques qui sont propres à un pays spécifique, ce qui pourrait entraîner des pertes d’investissement inattendues.

En effet, l’analyse du risque politique est dorénavant conduite par des sociétés d’assurances étrangères et même des milices privées offrant leurs services de protection et d’entraînement martial.  risques associés au transfert de change, au non-paiement souverain, à l’ingérence politique, à l’interruption de la chaîne d’approvisionnement, aux régimes juridiques et réglementaires, à la violence politique, à la facilité de faire des affaires,  à la vulnérabilité du secteur bancaire ou encore à la capacité des gouvernements à stimuler la relance budgétaire.

personnalité propre à nous provenant d’une stratégie nationale de développement de nos propres potentialités humaines, naturelles et autres ressources dont le Maroc est le dépositaire humain.  Oui notre capital humain n’est point mis en condition et dans des circonstances pouvant favoriser et émanciper ses propres atouts dans un cadre orienté vers l’accroissement de ses richesses intrinsèques et utilisant l’apport extérieur juste comme une forme de canalisation de l’énergie correspondance et doté le Maroc par la de formes de réponses, d’ajustement et d’adaptation appropriées aux circonstances et aux conjonctures passagères de ce marché international dont les excès et les aléas actuellement accroissent la déformation et la déviation de nos propres forces.

L’infrastructure doit être une partie intégrante modulée sur les besoins mêmes de complémentarité et de diversification régionale tout en servant l’intégration territoriale, économique et financière. En somme, la réelle infrastructure est celle qui construit les bases sociales d’amélioration des conditions de vie des plus démunies et des couches les plus défavorisées. Cette concentration sur les besoins réels de telles couches sociales procure le stimulant social de base et adéquat pour la propagation du développement sociétal dans toutes ses manifestations économiques et financières ainsi que éducationnelles.  

On ne peut construire une infrastructure dans un espace démuni de support social et n’ayant pas une valeur économique et financière qui pourrait contribuer à son propre maintien et à son amélioration. On ne peut non plus promouvoir un progrès économique en se basant sur la seule modification ou amélioration de l’infrastructure, mettant seulement en avant sa juste utilisation bénéfique et les avantages économiques et financiers fournis à des secteurs prédéterminés et dont la portée en définitive reste limitée dans l’espace social.  

D’autre part, l’infrastructure n’est qu’un maillon dans la mise en place d’une chaîne de liaison réciproque doublée d’une courroie de transmission stimulatrice des autres pôles régionaux de croissance. Dans cette optique, l’infrastructure tend à faciliter la réalisation d’une complémentarité opérationnelle et productive tout en permettant la coordination de leurs inputs dans l’approvisionnement de l’économie nationale. Dans cette perspective, les données de la logistique doivent être développés en parallèle à la modification et à la modernisation de l’infrastructure. Dans ce cas précis, la logistique devient le dénominateur commun et le cerveau dans la distribution et l’organisation des vecteurs de cette infrastructure.  C’est effectivement par un tel processus logistique d’intégration et d’identification des multiples aspects de l’infrastructure que la finalité de toutes les initiatives entrepreneuriales deviennent centrées sur la création des emplois.  

La croissance et le développement de l’emploi dans les régions intérieures, les régions perdues dans la cartographie utile, les enclaves portuaires et des façades maritimes dépendent en premier de l’imbrication des pouvoirs publics locaux et régionaux avec les décisions gouvernementales à l’échelon national. Pour cela, toute inclusion des efforts régionaux et nationaux doivent se vêtir et cibler le renforcement d’un Patriotisme Économique et réduire l’impact des organismes internationaux et l’impact des investissement étrangers directs et indirects dans la direction des décisions et des affaires des pouvoirs publics.  

Capital Étranger et Insertion dans le Marché International:

Pour évaluer l’impact des capitaux étrangers dans le devenir d’un pays, la France nous sert ici d’exemple vu son importance historique dans l’appropriation des investissements réalisés au Maroc et vu qu’elle est en même temps un espace ouvert aux investisseurs étrangers. Cette ouverture de la France aux flux des capitaux étrangers s’était accrue à la suite de la reconstruction de l’Europe par le Plan Marshall et durant les premières hésitations de l’intégration du marché commun. Cette double évolution dépendante avait favorisé la création d’un «fossé technologique» entre les États-Unis et l’Europe à travers de la Multinationalisation et l’internationalisation de la production, la distribution et la conceptualisation des produits manufacturés et de consommation courante.  

Au lendemain de la mise en place du modèle d’industrialisation de masse promu par les États-Unis en Europe et au Japon au niveau de la productivité industrielle, les investissements étrangers directs d’origine des États-Unis imposèrent une nouvelle dimension à la division internationale du travail et à la localisation géographique des productions ayant plus de valeur ajoutée. Jean-Jacques Servan-Schreiber en fait déjà son cheval de bataille dans son fameux ouvrage «Le Défi Américain», paru en 1967, et qui reste même aujourd’hui le plus gros succès de librairie pour un essai politique.  

Malgré ce cri d’alarme de JJSS, certains continuèrent de clamer haut que « La France a amplement bénéficié de ces atouts (entrepreneurial, niveau de productivité, haut niveau technologique) en attirant des investisseurs étrangers. Elle a pu ainsi compenser le manque d’investissement au sein de son propre marché. Cela explique pourquoi les étrangers détiennent presque 50% du capital des entreprises qui composent le CAC 40. Les investissements étrangers constituent donc un soutien important à l’économie française.» 2  

En réalité, la France dans son élan mondialiste n’a fait qu’aggraver le niveau de sa dette publique, la dégradation de son équilibre commercial et l’accentuation de son taux de chômage.  

Par contre, en Chine et aux États-Unis, la stratégie poursuivie traduisit une volonté et une politique manifeste favorable à l’émergence de champions nationaux dans les secteurs d’avenir. Le gouvernement chinois, dans son but affirmé de créer des champions nationaux, susceptibles de concurrencer les multinationales étrangères, accorda des aides aux groupes leaders, notamment en prenant des mesures pour faciliter les prises de contrôle d’entreprises étrangères par les sociétés chinoises.  

Alors qu’au sein de l’Union Européenne, chaque pays favorisa la constitution de grands conglomérats financiers, associant activités bancaires et assurance pouvant à l’époque rivaliser avec ceux des États-Unis et du Japon. Ces champions nationaux ont reçu, pour mission implicite de leur gouvernement respectif, de maintenir des centres de décision considérés comme stratégiques en matière financière sur le territoire national. Fondamentalement, la constitution de champions nationaux est en rupture avec la politique de concurrence de la Commission Européenne qui vise au contraire à réduire les aides publiques aux entreprises, considérées comme des subsides.  

Dans cet environnement, «Le patriotisme économique est généralement perçu comme une invitation faite aux acteurs économiques tels que l’État, les consommateurs ou les entreprises, à favoriser les activités nationales. […..]. Trois grandes stratégies confirment le souci des États de maintenir des relations durables de confiance avec leurs entreprises nationales.” 3  

Aux États-Unis, l’instauration d’un “Small Business Act” permettant de garantir plus de commandes publiques aux Petites et Moyennes Entreprise et d’accélérer la recherche-développement et l’innovation dans ce type d’entreprises. En effet, le Small Business Act réserve un pourcentage significatif des marchés publics, civils et militaires aux PME américaines.

La concurrence mondiale s’était aussi globalisée avec l’émergence des nouveaux blocs économiques et d’économies émergentes et par la mise en place d’union douanière doublée de signature de traités de libre-échange qui obligea les États des pays avancés d’imposer directement et indirectement le maintien sur le sol national des centres de décision majeurs et la maîtrise d’activités et d’entreprises sensibles, indispensables à la préservation de la capacité de décision de l’État. Dans certains cas et pour ne point renier leurs engagements commerciaux du libre-échange, des barrières administratives furent ébauchées au niveau des douanes nationales par des États afin de retarder l’importation des produits manufacturés considérés comme concurrentiels à leurs industries naissantes.  

L’intérêt national prime sur les conceptions libérales et d’ouverture économique. Ce qui apparaît décisif aujourd’hui pour un État, c’est d’attirer, dans le pays, des centres de décision économiques et de conserver ceux qui y sont implantés de longue date. Cet objectif s’avère essentiel pour l’indépendance et la sécurité nationale mais également pour le développement de l’emploi et des industries adjacentes. Les activités de recherche et de développement se situent souvent dans le même lieu que le siège de l’entreprise.  

Le Développement Durable au Maroc à la Méthode Brésilienne:  

L’Afrique toute entière est actuellement dans une phase critique pour élaborer et mettre en place des stratégies de développement durable basées sur des vecteurs et des pôles tournés vers le renforcement d’un patriotisme économique, une nationalisation financière et une solidarité sociale nationale et “périphériquement” régionale et limitrophe. Le Maroc demeure le phare dans cette transition vu sa proximité géographique de l’Europe et la diversité de ses régions ainsi que leurs disparités affligeantes.  

Pour cela, la régionalisation ne doit pas devenir le moyen d’accentuer les déséquilibres, mais un moyen de mise en valeur des ressources locales et régionales en réponse aux besoins nationaux d’un développement durable et nationalement “sustainable.”  

Une décentralisation adéquate doit en effet mettre fin aux enclaves économiques et même culturelles héritées des besoins d’antan de la conquête de l’espace et un conséquent contrôle social. Une telle régionalisation d’ordre colonialiste avait accentué l’existence entre deux Maroc “l’utile et le Rebelle Inutile” ce qui avait favorisé l’émergence d’enclaves économiques disparates et inégale mais soudées par leur niveau de contribution dans l’exportation des biens de consommation courante et des produits agricoles et miniers. L’industrialisation n’était point ancrée dans les exportations ni dans une stratégie de développement d’ordre national; elle devenait même une victime de la politique de substitution aux importations prônée au Maroc par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Par ce biais, on chercha à imiter le Modèle Brésilien du milieu des années cinquante sous la présidence de Juscelino Kubitschek .  

“Pour répondre à cet enjeu, les autorités brésiliennes ont pris deux décisions qui allaient modifier le cours de l’histoire du pays et avoir des conséquences imprévisibles à l’époque. La première fut d’accélérer l’industrialisation de l’économie nationale par le biais d’une politique de substitution aux importations dirigée par l’état. La seconde fut de promouvoir de manière volontaire la colonisation de l’immensité occidentale du territoire national. La relance de la Fabrique nationale de moteurs (FNM), l’Institut technologique de l’aéronautique (ITA) et le Centre de technologie aéronautique (CTA), Petrobras, l’inauguration de Brasília et les « 50 ans en 5 » de l’épopée jus célinienne sont devenus les symboles majeurs de ces temps nouveaux” 4  

Face à de telles imitations, la structure nationale marocaine doit négocier, en tant qu’une entité nationale avec ses propres besoins régionaux. Le Maroc devrait intervenir sur le marché international en mettant en avant ses propres conditions et les facilités de son insertion dans l’économie internationale et la nouvelle division technologique internationale du travail et de la consommation adjacente.  

Cette nouvelle stratégie nationale doit ne pas se concentrer sur les seules décisions purement économiques et relever ainsi des instances correspondantes, elle doit surtout englober en son sein tous le ministères concernés tel que les affaires diplomatiques, financières, économiques, culturelles et sociales au Maroc. Cette commission multilatérale doit être investie d’une légitimité de mener des négociations et d’imprimer un rythme de réalisations à chacune de ses constituantes selon son domaine d’application avec une approche complémentaire et cohérente avec le reste des autres représentations ministérielles constitutives.  

“Pour tenter de renforcer le poids du Brésil dans les négociations internationales, le ministère des Relations extérieures décida de prendre ses distances avec la priorité traditionnellement accordée au dialogue avec l’Europe et les États-Unis, et de privilégier les relations avec les grands partenaires du monde en développement. L’objectif était d’apparaître comme un médiateur indispensable entre le Nord et le Sud en devenant un porte-parole audible des pays émergents et en développement. ….[A travers la poursuite d’une telle politique internationale. le Brésil avait réussi à s’affirmer tel qu’] axe central en Amérique du Sud et acteur « global » en tant que médiateur Nord-Sud: il ne s’agit plus simplement de chercher l’autonomie par la participation mais de prendre part aux décisions.” 5  

Le Maroc devrait étudier de près l’expérience brésilienne comme celle de la Chine et corriger certains de leurs excès et adapter certains de leurs acquis pour en faire une donnée essentiel de sa stratégie de développement national. Dans cette vision, la mise en valeur des ressources, tant naturelles, humaines que financières si ce n’est renouvelables doit être et stimulée par une croissance économique que les autorités locales, régionales, de tutelle et l’état Central doivent en être les garants et les pourvoyeurs à travers leur engagement solidaire et constitutif.  

Cette contribution directe est complémentaire en essence et basée sur une distribution équitable et proportionnelle tant au niveau de la participation et l’apport mais aussi sur le plan des retombées et des récompenses y compris l’installation locale des vecteurs et des créneaux porteurs. Cette croissance économique demeure d’ordre nationale mais en fait elle est d’origine régionale.  

La réalisation de cette croissance économique doit favoriser en premier le renouvellements des structures nécessaires à sa traduction sociale et politique, la formation des cadres et la qualification technologique de la main d’œuvre, l’attrait et la réalisation des investissements d’infrastructure et la légalité des opérations adjacentes et conséquentes.  

L’État Central doit se réinvestir d’un rôle primordial dans l’instauration d’une discipline fiscale, légale et constitutionnelle afin de réglementer et de régler la création et l’insertion ainsi que le contrôle d’un ordre effectif et discipliné entre les objectifs, les ressources et les priorités au niveau des dépenses budgétaires.  

Ce rôle de l’État doit aussi favoriser l’émancipation les réelles potentialités des régions afin de les dégager de leur assujettissement au rôle folklorique en tant qu’industrie conjoncturelle et séduisante pour les seuls besoins d’attirer les devises. Les devises doivent provenir de l’insertion directe de la région dans le tissu national industriel et de leur participation directe dans le développement de leurs propres canaux de distribution et de communication avec la demande internationale par l’établissement de pacte bilatéraux avec des régions des autres pays, en tout premier les pays limitrophes. 

Dr. Said EL Mansour Cherkaoui 

Contact information: saidcherkaoui24@gmail.com 

Sélective source bibliographique: 

1) Stratégie de développement durable 2014-2017.  

2) Ezra Suleiman: Les limites du patriotisme économique, Le Figaro, 15/10/2007.  

3) Marie-Françoise Delaite et Jacques Poirot: Patriotisme économique et développement durable, Economic patriotism and sustainable development.  

4) Alfredo da Gama e Abreu Valladào: 30 avril 2010, Brésil: le Défi de “l’interdependance responsable” Notes de Conventions, http://convention-s.fr/notes/bresil-le-defi-de-linterdependance-responsable/  

5) Alfredo da Gama e Abreu Valladào: 30 avril 2010, Brésil: le Défi de “l’interdependance responsable” Notes de Conventions, http://convention-s.fr/notes/bresil-le-defi-de-linterdependance-responsable/

On chante le chantre de l’intégration dans le marché international, on ne tarit pas d’éloge vis à vis de la prochaine propulsion magique et le potentiel statut de pays émergent pour le Maroc et on construit des usines d’exportation de voitures made by robots dont les voitures et les produits initialement prévus se faire écouler sur le marché national prennent la dérive et se dissolvent dans les oligopoles internationaux et l’écoulement sur le marché Européen alors que d’autres ne sont que des chasseurs de primes s’implantant au Maroc comme moyen de survie face à la concurrence acharnée internationale tel que Bombardier.  Un fabricant d’avion dont l’implantation au Maroc pour certaines pièces détachées de ses frégates aériennes en fut motivée que par le bas coût des salaires et l’abondance d’une main-d’oeuvre docile et surtout les facilités fiscales, de rapatriement des profits et les crédits accordés sur place avec des taux préférentiels battant toute concurrence et donc sans aucune mesure avec ceux pratiqués dans les pays occidentaux.  En somme, une répétition de Club Med qui débarquait au Maroc les mains dans les poches, les pieds au soleil et les poches vides pour se les remplir et construire des parcs d’attraction de touristes aux frais du contribuable et des droits économiques des citoyens Marocains.  On servait de soupape des groupes internationaux dans leur tentative de délocation pour échapper aux contrôles des mouvements de leurs capitaux et leurs investissement et aux impositions lourdes et les conditions draconiennes mises en place par les États occidentaux afin d’endiguer les excès et les abus accomplis durant certaines administrations par des Chefs d’entreprises ayant achetés des faveurs au sein même des Chancelleries présidentielles et gouvernementales.  Lobbyisme oblige et contributions dans les caisses des partis politiques fraya un chemin vers de telles destinations et manipulations des rouages des États occidentaux.

Le Maroc: L’indépendance Nationale Politique et l’intégration Économique

Depuis l’indépendance et à part quelques phases de réflexes nationalistes, les gouvernements successifs marocains possèdent la caractéristique de vouloir trop amadouer les investissements étrangers et la poursuite d’une politique économique d’obédience libérale.  Une parenthèse fut ouverte au lendemain de l’indépendance par la poursuite d’une politique économique nationaliste qui sous l’impulsion de l’intervention de l’État favorisa la structuration industrielle moyenne et le renforcement des bases économique d’une nouvelle classe bourgeoise transitant des Kissariyates aux usines de textiles et au système bancaire.

“Au lendemain de l’indépendance en 1956, le Maroc était dépourvu d’un tissu industriel. Il était à court d’une véritable classe d’entrepreneurs, ainsi que de capitaux privés.

Les pouvoirs publics marocains ; tout en ayant conscience de la fragilité du tissu économique marocain et de son incapacité à faire face à la concurrence internationale, ont pris en charge l’ensemble des investissements d’infrastructures et d’industrialisation. Il était important et crucial de prendre l’économie nationale en main et la développer à l’abri de la concurrence étrangère.

Une politique d’import-substitution s’est alors imposée. Ce choix a été renforcé par les prix de phosphate et l’abondance des disponibilités monétaires internationales dans les années 70. Cette politique est fondée sur le développement des exportations afin de permettre une intégration dans le marché mondial, tout en veillant sur la protection de l’économie nationale de la concurrence étrangère sur son territoire (droits de douane, contrôle de change…). L’objectif de cette politique était le développement du tissu économique national et la promotion de la croissance.

Cette orientation suppose une politique interventionniste de l’état qui se prononcera tuteur sur l’économie, en combinant les initiatives privées et publiques, avec une prédominance de l’investissement public.  Il s’agit d’une politique d’expansion qui nécessite une politique monétaire souple et un déficit budgétaire important.  A partir d’une perspective générale, la politique d’import-substitution a permis de renforcer le tissu industriel, et dans un sens, l’émergence d’une bourgeoisie nationale dynamique.”  

(Source: fatima faouzi, 2008, la libéralisation du marché financier marocain et son impact sur l’intermédiation bancaire, Mémoire, Université Kaddi Ayad)

Ces choix économique d’orientation libérale peuvent être compris au sein d’une structure économique ayant été forgée durant de longues décennies, si ce n’est siècle, par la concurrence et par la participation d’un processus de concentration des capitaux et de l’appropriation des outils de production par des investisseurs divers et issu d’une base sociale diversifiée et aussi par l’existence de marchés ayant la dimension et le pouvoir d’achat capable  de stimuler la croissance  économique et de renouveler par la les conditions nécessaires à la création d’emplois nécessitant une formation continue de haut niveau.  Toutes ces enchaînements économiques et leurs compléments financiers au niveau du marché des capitaux et de  la capitalisation des entreprises n’ont pas des racines solidement structurées dans la pratique et l’évolution économique du Maroc.

En cela, on peut citer l’évolution du marché financier qui a vu le jour en 1929 au Maroc mais dont la participation effective à mobiliser l’épargne et sa contribution réelle au financement de l’économie ne prit forme qu’à de 1993, au lendemain de la mise en place de la réforme de son cadre réglementaire,  En 1999, en pleine crise qui a réduit les fonds entrant dans le Royaume, paradoxalement les autorités gouvernementales multiplient les chantiers qu’elles désignent comme projets de développement.  

Malgré les taux enviables de 6,5% de croissance du PIB en 2008, puis 5,6% prévus pour cette année, l’heure n’est pas au relâchement. «Le Maroc, épargné par la crise financière, a été rattrapé par la crise économique», a souligné le ministre de l’Industrie et du Tourisme, Ahmed Reda Chami, lors d’un récent colloque à la chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP)

de subprime international, la depuis lors a la Bourse marocaine, dont un quart de la capitalisation est détenu par des investisseurs étrangers

Un semblant de ces rouages existent au Maroc qui fut nécessité par l’intégration et l’adaptation de l’économie marocaine aux nouvelles exigences de la division international du travail  technico-logistiques et aux nouvelles formes sélectives de la circulation et la répartition des investissements directs et indirects étrangers dans l’économie globale.  

La vague a tourné dans l’autre sens de la navigation de ces commandants de bord des entreprises occidentales et la bourse devint un lieu ou les intouchables revenaient à la charge pour nettoyer les finances nationales afin d’assainir les obligations et les allocations de l’Etat en tant qu’institution nationale et non

Le Maroc Reste Vulnérable aux Soubresauts de l’économie Globalisée:

L’ouverture au capital étranger est encore récente dans les pays qui furent considérés comme en voie de développement.  Les multinationales par certains agissements durant les décennies 1960 et 1970 inspiraient la crainte et la méfiance.  Durant cette période, la notion de la démocratie était identifiée dans l’existence de régimes militaires ou autoritaires garantissant la docilité des masses ouvrières et la stabilité politique acquise à travers une gestion des affaires publiques par une main de fer.  Dès le milieu des années quatre-vingt avec le déclenchement du processus de libéralisation et de privatisation entamé sous la Présidence de François Mitterrand en France, le Maroc emboîta le pas avec plus de détermination pour attirer le capital étranger.  En effet, la crise ayant sévi durant la même décennie avait impose même aux États les plus hésitants envers le capital étranger d’ouvrir leurs économies pour stimuler la croissance économique considérée comme l’alternateur dans la création d’emploi.  

Cette politique libérale objectivait aussi le réajustement et la mise à jour des entreprises privées locales et de les préparer à la mondialisation.  L’autre objectif fut le  mais aussi de rééquilibrage de  la balance des paiements par l’augmentation des exportations. La somme de ces changements structurels était de favoriser la création et la génération de nouveaux emplois, le changement du statut social des employés en général, et l’arrêt des flux migratoires en particulier. (Source: 

Les partis politiques ayant gravi les marches des palais parlementaires et présidentiels par crainte de perdre leur pouvoir identifièrent les solutions dans l’attraction du capital étranger telle que le renversement des délocalisations de  leurs entreprises, l’octroi d’une compensation à l’insuffisance de l’épargne intérieure, une réduction des taux de chômage devenus élevés et une acquisition de nouvelles technologies ainsi qu’une réintégration dans la division international du travail technologique.

Le Maroc attelé à la locomotive Européenne et caractérisé  par une politique économique stigmatisant le suivisme s’était forcé à son tour de devenir le Havre des investissements étrangers en emboîtant le pas a l’exemple français sur la privatisation des entreprises publiques et par l’adoption des mesures d’incitation fiscales et financières et des facilités d’appropriation foncière.   Cette stratégie du Maroc en tant d’éléments d’attractivité du capital étranger malgré ses largesses et sa générosité demeure insuffisante vu la dimension économique du marché marocain, le manque de créneaux industriels nationaux servant de moteur et de stimulant à la productivité nationale. la limitation de la circulation monétaire et le manque d’intégration économique régionale vu le dualisme et les déséquilibres existant entre les régions sapant ainsi la création d’un marché national homogène porteur.

En effet, le ralentissement de l’économie mondiale a provoqué une baisse des exportations ainsi que des recettes du tourisme et une baisse attendue de 15% des sommes envoyées dans le pays par les émigrés, évaluées désormais à 4 milliards. Une baisse de régime qui appelle un rapide rebond.

En prenant en considération ces faiblesses structurelles et ces déphasages opérationnels, les pouvoirs publics au Maroc ne pouvaient faire prévaloir l’attractivité de l’économie marocaine en tant qu’une économie porteuse et émergeant possédant ses propres bases de croissance et surtout de développement national dont le capital étranger pourrait investir pour accroître ses profits et étendre ses zones d’influence dans le devenir de toute la région.   De même ces lacunes propres au Maroc sapaient les conditions d’attractivité pour le capital étranger, vu que la multiplicité des déséquilibres rendait son rôle moindre et insignifiant dans l’essor et le décollage économique du Maroc.

Caractérisé par un tel environnement, les pouvoirs publics jouèrent la carte d’attractivité en mettant en avant la stabilité politique, la proximité de l’Europe et le lien avec l’Afrique Subsaharienne et la présence d’une main-d’oeuvre docile et à bon marché.  L’autre avantage mis en avant par le Maroc revendique le fait d’être l’un des rares pays à avoir un accord de libre-échange avec les États-Unis, la Turquie et l’Union Européenne. 

De même, malgré leur relative importance,  la politique de privatisation appliquée et les mesures d’incitation fiscale et financière offertes par les autorités marocaines n’étaient pas suffisantes pour attirer les gros calibres et les compagnies les plus performantes de par le monde.  De ce fait, cette approche libérale prônée par le Maroc malgré ces faveurs bien qu’elles sont essentielles pour l’attraction du capital étranger; elles demeuraient insuffisantes pour le décollage économique ou pour déclencher un processus irréversible vers un développement durable généralisé du Maroc.  Le Maroc est ainsi acculé à innover au niveau de l’attractivité des investissement étrangers directs pour dépasser juste les simples privatisations d’entreprises publiques.

Sans assises fondamentalement nationales, l’économie du Maroc reste cloîtrée dans une situation incongrue et sans alternative nationale visant un développement authentiquement répondant aux besoins d’une population qui attend les retombées d’une indépendance politique soient transformée en gains sociaux ainsi que d’ordre économiques et cela depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.  

et des centres commerciaux Alors que les magasins « les Galeries Lafayette » ont annoncé leur départ la semaine dernière, le management de Morocco Mall de Casablanca s’est empressé d’annoncer l’arrivée d’une enseigne « low cost ». Cette enseigne serait les magasins Tati.   Peut être les prochains à rebrousser chemin et prendre le large serait Victoria Secret qui n’aura plus de secret pour personne et à ce moment on pourrait dire que le Maroc perd ses charmes.

A vrai dire, qu’est ce que Galeries Lafayette, Victoria Secret et Tati peuvent vraiment contribuer dans le Développement du Maroc et avoir un impact sur la condition de vie des marocains démunis qui graduellement continue de se dégrader.  Galeries Lafayette est le parfait exemple de ces compagnies qui débarquent au Maroc avec le but d’en exploiter les potentialités et d’extraire des profits sans en retour y investir dans les autres domaines de l’activité économique qui sont directement liés à l’essor économique de toute la nation marocaine.

En réalité, le capital étranger et ses investissement directs tend à se localiser dans des secteurs se trouvant dans la périphérie distante des activités centrales et primordiales au développement national.  Cette position lui permet de n’être point concerné par les diverses mutations ou bouleversements connus par l’économie locale, régionale et nationale et aussi dans le cas d’un tumulte, il est déjà marginalisé et donc plus apte à se dégager et s’expatrier sans subir toutes les détériorations macroéconomiques affectant l’économie nationale.  

“Attirer les investissements directs étrangers (IDE) et tirer avantage de leur présence sur leur territoire est devenu de la plus haute priorité pour les gouvernements, encouragés par la Banque mondiale [Deblock, 2004]. Néanmoins, les efforts déployés dans ce sens n’ont pas abouti?: alors que les investissements étrangers s’orientaient davantage vers les pays développés, les effets que l’on pouvait escompter des investissements effectivement réalisés ne se sont pas matérialisés, dans la majorité des pays en développement [CNUCED, 2005].” Source: https://www.cairn.info/revue-autrepart-2006-1-page-19.htm 

C’est effectivement ce qui s’est passé dans le cas de l’exil et du retrait des Galeries Lafayette du Morocco Mall de Casablanca.  D’autres suivront le même trajet, une fois les possibilités de profit escomptes sont remis en cause par la conjoncture économique régionale ou internationale et les dividendes projetées sont devenues aléatoires vu les pertes financières enregistrées dans les transactions de change, de transfert et de convertibilité en monnaies fortes.  Parmi ces facteurs pouvant altérer la valeur de la convertibilité et le départ des investisseurs tel que les Galeries Lafayette sont la perception des tenants du marché international financier vis-à-vis la stabilité à long terme, les perspectives nationales politiques et budgétaires et la politique de la banque centrale émettrice de ces monnaies fortes.  

Ces dérobades des entreprises internationales n’est pas un phénomène nouveau ou propre au cas des pays en voie de développement tel que le Maroc.  C’est une des raisons d’être de ces compagnies multinationales qui peuvent se permettre le luxe de n’être nullement loyal a aucune nationalité, même celle de leurs origines et de la localisation de leur quartier-général et leurs investisseurs.  Cette “tare” des entreprises internationales et des entreprises tout court, que l’on appelle in the United States of America, “Corporate World ou bien juste Corporations” sont devenu un des sujets clés dans le débat des deux candidats démocrates durant les élections primaires pour la désignation du candidat du Parti Démocrate aux prochaines élections présidentielles après la fin du mandat de l’actuel Président Barack Obama.

En effet, Bernie Sanders 

Actuellement la situation financière des pays dépendants de l’écoulement des matières premières et des ressources naturelles, tel que le Maroc, subissent le contre-choc de la dégradation des termes d’échange de leurs produits primaires par rapport à ceux ayant importés ayant une plus haute valeur ajoutée.

Plus cela change, plus c’est la même chose, on continue au Maroc de collecter les meilleurs que tous les pays se disputent leur arrivée, après McDonald au niveau de l’alimentation “high blood pressure and obésité garantie’ on s’attire le haut de gamme des collections du Boulevard Raspail, Jacques Tati, le prochain serait les Magasins Américains 99 cents et on renforcera notre intégration dans le marché international non plus “low cost” mais aussi “Morocco Low Class.”

On a crié sur tous les toits l’ouverture de Grand Morocco Mall de Casablanca comme un symbole digne de Dubaï style et la on a fait descendre l’ascenseur jusqu’à Tati.  Cette poursuite de symboles de prestige et d’apparat afin de soigner son image à l’extérieur est contre-productive à tous les points de vue.   En premier, elle déclenche un processus de justification d’une telle prétention que toute initiative pouvant redorer le même blason et consolider cette image de façade et cette chimère d’un pseudo take-off du Maroc devient attractive et poursuivie avec tous les dégâts et les pertes conséquentes.  Le Morocco Grand Mall de Casablanca en est un des témoins et des vestiges de telles approches.

Le prochain vestige cherchant à renforcer cette option d’arrogance est effectivement le projet de la tour futuriste de 122 mètres sera construite à Casablanca par Bymaro, une filiale de Bouygues Bâtiment International et sera livrée en 2017.  «Ultra Moderne, lumineuse et spectaculaire dans son design, la tour CFC est destinée à devenir le centre névralgique des affaires et de la finance régionale africaine », explique Bymaro dans un communiqué.  Tout le Maroc est à acheter dorénavant même le nom de cette filiale de Bouygues le suggère: Bymaro = Buy Maroc.

et on veut construire la plus longue tour de l’Afrique et on oublie le parterre, le sol et nos racines nationales, eh oui a force de vouloir séduire le Nord et d’imiter le Nord on perd la boussole et on oublie le Sud, notre Sud, nos Provinces du Sud.

et en même temps nos enfants dans les campagnes marchent et restent debout dans des marécages de boue et de froid et nos enfants attendant d’aller à une école sans tables ni chaise et avec un tableau créé de toutes pièces.  Eh oui, nos petits, nos enfants, nos élèves dans les campagnes lointaines demeurent figés dans la mémoire de l’oubli  et dont les doigts gelés et transforment les débris de sacs de plastique pour en faire des vestes étanches contre le froid glacial des villages montagnards isolés dans la neige

En parallèle à cela, les écoles privées de renommée européenne goupillent dans nos villes distribuant des diplômes  comme des croissants au beurre chaud, et dont le contenu éducatif fond au contact de toute réalité professionnelle.  On forme des Ingénieurs d’Etat qui deviennent des marchands et des vendeurs pour des compagnies étrangères telle que USPS et ceux la sont relativement considérés comme ayant de la veine et bénéficiant de la pratique marocaine: Bak Sahbi wa Wassani Alique comme un tremplin pour accéder à ces postes qui sont réservés aux USA aux individus qui n’ont même pas accéder à l’Université, les ratés et ceux qui ne peuvent se permettre de payer les prix exorbitants de l’éducation élitiste que nous imitons chez nous au Maroc.

Vous pensez que c’est une stratégie payante d’agir de la sorte?

Ou se trouve les raisons et les fondations d’une politique internationale de défense des acquis enregistrés par le Maroc dans tous les niveaux de son progrès?

Le Maroc actuellement patauge dans un bourbier sans fond.  Toutes ces réalisations dont on fait l’écho dans la presse demeure sujet à controverse et remis en cause par la place que le Maroc n’arrive pas à occuper sur la scène internationale comme un pays souverain dans ses frontières qui ne sont nullement disputes par qui que ce soit.  Tant que le Maroc reste le sujet d’attaques sur ses propres bases nationales, toute autre réalisation quelque soit son étendue ou son domaine d’application, elle restera juste une question de prestige et non de consolidation de notre personnalité nationale souveraine respectée par les autres nations avec aucune remise en cause de nos frontières actuelles et futures.  C’est en cela que le progrès  et le développement se mesure.

Pour arriver à un tel niveau d’acceptation et d’imposition de respect parmi le concert des nations au niveau non seulement des  organisations représentatives mais aussi au niveau des relations bilatérales, il faut que le Maroc, les pouvoirs publics accordent la priorité à un développement durable généralisé à toutes les régions sans exception ou sans favoritisme politicien et relationnel.  Le Maroc doit affronter ses faiblesses et ses lacunes ainsi que ses retards avec une détermination nationaliste de libération et d’émancipation tournées vers la création et l’intégration de solutions locales, régionales et nationales basées sur l’apport et la contribution

Quand ces pseudo-leaders fantoches de paille et de papier, une fois qu’ils n’ont pas le script devant eux, ils révèlent leur authentique niveau d’incompétence et d’accaparement de positions qui leurs sont octroyé à travers un rouage de compérage et de relations qui leur facilitent l’accès à un tel emploi et une telle situation.

D’un autre côté, cette déclaration montre une fois de plus le manque d’initiatives préventives et de stratégie diplomatique et d’affaires internationales avec un suivi et une pro-active approche dans la mise  en jour du calendrier international par nos chancelleries des affaires étrangères.

1) Un bureau spécialisé de promotion et de défense de notre intégrité territoriale devrait être créé et placé directement sous les directives royales

2)  Des Attachés de Légation Territoriales Spécialisés dans notre Question du Sahara et qui seraient attachés à toutes les Ambassades, les organisations internationales et les associations partout dans le monde qui peuvent de loin ou de près être concerné ou touchant la question de notre souveraineté et notre intégrité territoriale.

On ne peut continuer à subir pour réagir, il faut anticiper sur les courants de l’opinion internationale, le cours des décisions et des avis des responsables internationaux et les directions prises par les États en ce qui concerne notre Sahara.

Il parait que l’on a rien appris de la dérive de Madame la Ministre des Affaires Étrangères de la Suède et on attend Godot encore.

http://www.maroc.ma/fr/content/la-suede-et-la-question-du-sahara-marocain-0

C’est notre diplomatie qui manque le rendez-vous.  Certains changent de vestes, vendent leur Kabote mais ce Ban Ki-Moon, il n’est pas Japonais et il est en train de changer de Kimono et  il y en a plein qui vont “Flip their Raincoat when they are on dry lands” et tenir les mêmes propos, il faut nettoyer devant sa porte avant de voir celles des autres.

Qu’est ce qu’on fait au niveau de notre propre stratégie d’anticipation, de promotion et de divulgation sur la question de notre souveraineté et intégrité territoriale.

Est ce qu’on organise des conférences internationales sur cette question avec des experts et des intervenants de plusieurs pays?

Est ce qu’on a créé un fond de ressources et d’archives consacrés à la question de la marocanité du Sahara que ces mêmes experts et chercheurs peuvent consulter et rédiger des ouvrages adéquats et conséquents sur cette question

On organise des festivals de musique, on paye des millions à des Jenounes comme Jennifer Lopez dont personne n’en veut ailleurs et on n’organise même pas des activités annuelles dans nos provinces sahariennes avec la participation des autres tribus environnantes et d’autres pays sahariens pour créer des soutiens régionaux à travers une communauté culturelle et sociale régionale aux pays limitrophes, incluant les descendants Maures parsemés dans les pays du Tchad, Mali, Guinée, Mauritanie et même au Sénégal.

Disposant de près d’un million de mètres carrés de bureaux, elle sera érigée par Casablanca Finance City (CFC) et s’étendra sur 320 hectares sur le site de Casa-Anfa, nous apprend le site spécialisé batiactu.com.

Dans le détail, la nouvelle tour disposera de 25 étages et six niveaux de parkings souterrains pour une superficie totale de 21.000 m². 

Youssef El Wazani et Malika Souaf: 2006, La création d’emplois par les investissements directs étrangers au Maroc : un apport limité à la réduction du chômage et des flux migratoires, Autrepart 2006/1 (n° 37), 186 pages

https://www.cairn.info/revue-autrepart-2006-1-page-19.htm

Author: Said El Mansour Cherkaoui, Ph.D.

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One thought on “Le Maroc des Malls ou le Maroc des Mals de Tete Economiques”

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